Argutie d’une révolte qui doit s’organiser localement : Il faut S’INDIGNER.
Chaque individu est désormais atteint dans son quotidien, qu’il s’agisse du droit du travail, au logement, à la santé, au pouvoir
d’achat.
Ce sont les grandes institutions financières mondiales qui ont pris le pouvoir et qui imposent pour leur profit la dérégularisation économique.
La déconstruction des acquis se poursuit sous l’impulsion d’un Président hyperactif, « chargé d’affaires » des puissances financières.
Il faut réagir localement grâce aux collectivités territoriales qui vont subir ce triste jeu des fusions acquisitions. Réduire leurs coûts pour plus de visibilité
est l’argument mensonger qui vise à une fonte de leurs prérogatives sociales.
La République est fondée sur les valeurs de liberté, égalité, fraternité qui jusqu’alors trouvaient à s’exprimer dans les services publics.
Aujourd’hui, le droit détruit l’éducation, la santé, les transports, la sécurité, le lien social au bénéfice de l’individualité et du
rendement par la compétitivité.
La mondialisation n’est pas une fatalité qui conduit ceux qui ont la chance d’avoir un travail à toujours travailler plus (en ne gagnant pas toujours plus) au
détriment de leur santé.
Sont laissés pour compte ceux qui désespérément recherchent un emploi en vivant des aides sociales qui se réduisent comme peau de
chagrin. Situation humiliante qui pousse à la révolte qui pourrait être violente.
Alors que les bénéfices sont privatisés, les pertes sont mutualisées. L’argent a trouvé refuge dans les paradis fiscaux dont le cœur bas au rythme des transactions.
Transactions spéculatives informatisées qui ne reposent plus sur des paris industriels.
L’idée positive de notre Président de la République de taxer ces transactions qui spéculent à la vitesse dématérialisée de la lumière est restée un argumentaire
démagogique.
La Résistance, la Réaction, la Révolte doivent s’organiser à l’échelon de la commune, du département et de la Région qui sont maintenant menacés de
fusion acquisition.
Il faut se battre pour défendre nos acquis sociaux, les retraites, la démocratie de proximité, les collectivités territoriales.
Au Bouclier fiscal, opposons le Bouclier social pour la santé pour tous, la sécurité pour tous, l’enseignement pour tous et un emploi pour
chacun.
INDIGNONS NOUS,
Patrick MOUGE, conseiller Municipal, élu PRG.