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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 22:06

COMMUNIQUE

Mercredi 7 janvier 2015

JEAN-MICHEL BAYLET

Président du PRG

Alors que le Journal Charlie Hebdo vient d’être la cible d’un odieux attentat qui a coûté la vie à au moins 11 personnes, Jean-Michel Baylet, Président du PRG, tient à exprimer sa consternation et à réaffirmer sa solidarité avec les victimes, leurs familles, les journalistes et l’ensemble du personnel de Charlie Hebdo.

La justice doit être implacable avec les individus responsables de cette attaque contre un organe de presse, contre la liberté d’expression et donc contre la République elle-même.

Nous ne devons pas capituler face à la peur et à la terreur que ces individus essayent d’instiller dans notre pays mais nous rassembler autour des valeurs républicaines de tolérance, de liberté, d‘égalité et de laïcité qui forment notre meilleur rempart face à la barbarie.

COMMUNICATION PRG

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 18:46

PROGRAMME DEPARTEMENTALES 2015.

La remise en cause du « modèle français, conduit au démantèlement des services publics, ce qui creuse les inégalités sur fond de crise financière, économique, énergétique et alimentaire mondiale.

Cette crise, nous conforte dans notre conception d’une économie libérale mais fermement régulée : pour nous, l’économie doit être au service de l’homme. Ni tout état, ni tout marché, nous devons rechercher une synthèse entre l’individu et le collectif : innovons avec Audace et Bon sens. (Robert Fabre).

Humaniste, solidaire, laïque, garante des libertés, juste, voilà la République que nous ambitionnons. Au confluent de ces valeurs, il existe une gauche attachées aux libertés, à la solidarité, une gauche qui encourage l’économie et la libre entreprise, en d’autres termes une gauche de l’individu responsable et solidaire. Une gauche réformatrice, pragmatique et ambitieuse. Une gauche qui aspire à républicaniser la France, l’Europe et les institutions internationales.

UN PACTE REPUBLICAIN POUR UNE EDUCATION JUSTE ET DEMOCRATIQUE.

La fracture sociale reste une caractéristique de la France. Les jeunes en difficultés scolaires sortent de l’école dés 14 ans sans que leur soient proposé une véritable formation par une seconde chance avec une déqualification de l’apprentissage. Les enfants des quartiers défavorisées, et il y en a sur notre canton, cumulent redoublement, orientation trop précoce, sortie trop rapide du système scolaire, absentéisme… Alors que l’école est le dernier secteur public de proximité, avec des enseignants qui ne baissent pas les bras, et qui en dépit du manque de moyens assument leur mission.

Nous défendons une école qui place l’enfant, les jeunes au centre de nos préoccupations : une école laïque, émancipatrice et mixte qui refuse toutes les discriminations et tous les déterminismes sociaux.

La politique de la droite, entrainera des classes surchargées qui rendront impossible le suivi individuel des élèves en difficulté. Dans le second degré, cela conduit à la disparition des formations et des options, et à la fin des dispositifs pédagogiques et de soutien innovant.

Au PRG, nous proposons :

. De promouvoir l’égalité réelle des chances et d’améliorer la qualité de l’offre scolaire en l’adaptant aux difficultés spécifiques des différents publics scolaire.

. De lutter contre les déterminismes sociaux et les discriminations qui entravent les parcours scolaires des publics les plus défavorisés.

. De renforcer les réseaux d’aide et de les adapter aux nouvelles formes d’échec scolaire.

. De mettre en place un véritable service public départemental de soutien scolaire gratuit et ouvert à tous les élèves en difficulté.

. De développer des contrats éducatifs locaux où les différents partenaires, école, parents, municipalités, associations, coordonnent et harmonisent leurs actions.

. De refonder le secondaire et les filières d’apprentissage pour en faire une filière d’excellence.

. De valoriser de nouvelles formes de cultures au collège en multipliant les filières artistiques à horaires aménagées et les classes de découverte professionnelle.

. D’augmenter l’encadrement infirmier et psychologique pour répondre aux besoins des publics accueillis, en particulier dans les réseaux de scolarité alternative : Sessad, Itep, école de la seconde chance…

ASSURER A TOUS UN ACCOMPAGNEMENT SOCIETAL.

Chacun tout au long de sa vie doit pourvoir accéder à tous les moyens de sa dignité, de son développement personnel et collectif, donc à la santé, au logement, aux aides sociales, aux services sociaux.

Il est nécessaire que l’emploi des jeunes, que l’accès à un logement décent et que la possibilité de faire des études de qualité soit favorisé.

Au PRG, nous proposons :

. La création d’une allocation d’autonomie permettant à tout jeune de moins de 25 ans d’acquérir un minimum de droits, de biens, de services, en contre partie de la poursuite d’études, du suivi d’une formation, ou de l’exercice d’une fonction publique spécifique.

. Cette allocation d'autonomie est une mesure temporaire en direction de publics n’ayant pas accès au RSA, à une allocation chômage, durant une période de la vie où l’accès au savoir, à la collectivité, à l’apprentissage est important.

. De défendre l’idée de la valorisation des expériences associatives comme moyen de permettre une validation des acquis par l’expérience : VAE.

. De créer les possibilités d’un service civique destiné à ceux qui veulent s’inscrire dans une démarche de réciprocité républicaine.

. D’amorcer un statut juridique de la colocation, afin qu’il y ait deux ou plusieurs preneurs à bail afin que les difficultés soient mieux réparties en cas de défaillances.

POUR DES CITOYENS EGAUX ET LIBRES QUELQUE SOIT LEUR SITUATION.

Face aux questions de société, nous entendons rester une force de progrès formulant des idées précises en faveur de l’extension des droits, et des libertés de tous les citoyens.

Au PRG nous proposons :

. Le droit de mourir librement dans la dignité.

. La dépénalisation de la consommation privée des drogues douces.

. De moderniser et d’étendre les dispositions législatives actuelles en faveur des handicapés les plus jeunes et les plus âgés.

. De créer de nouveaux établissements spécialisés pour les handicapés les plus lourds afin que cesse leur départ vers des pays limitrophes où les garantis d’une prise en charge de qualité ne sont pas assurées.

. De favoriser la mobilité des personnes handicapées : prise en charge des frais de transports, soutien aux associations spécialisées.

Toutes les violences faites aux femmes doivent faire l’objet de poursuites, qu’elles soient verbales, psychiques, sexuelles, économiques ou résultant de négligence ou de privation de soins.

Les droits à la différence comme les droits sociaux ou les droits des minorités sont mis à mal. La volonté de réduire les uns, de s’attaquer aux autres contribue à créer un climat où les extrémismes se développent.

AGIR POUR RETABLIR ET ORDONNER LA DECENTRALISATION.

Les rapports se succèdent pour constater l’enchevêtrement des compétences de la commune, de l’intercommunalité, des EPCI ou des syndicats intercommunaux, des Départements, des Régions et enfin de l’Etat.

Au PRG, nous proposons sur les compétences des Départements, qu’ils gèrent :

. L’action sociale.

. Le logement.

. L’action sociale

. L’environnement.

. La sécurité ( SDIS).

QUELLES SONT LES AMBITIONS du PRG.

Nous voulons un département non pas amaigri, mais redéployé, assurant :

. Par la laïcité, l’intégration citoyenne et la pluralité des initiatives.

. Par la solidarité, l’accès universel aux moyens d’une vie digne et active.

. Par les services publics, les conditions du développement d’une vie sociale autant qu’économique et technologique.

Patrick MOUGE, Cercle PRG du Perreux sur Marne. Novembre 2014.

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 18:01

PRG-Forum Républicain : Pour une république moderne.

Démocratie directe, Démocratie participative, faut-il supprimer les élus ?

Si le droit français reconnaît la nécessité de l’information, de la concertation et de l’association des citoyens à l’action publique, selon quelles règles et quels principes ces dispositifs peuvent-ils ménager la légitimité propre aux élus de la République? L’individualisation du rapport à la chose publique, et la multiplication des dispositifs de démocratie participative, ne menacent-elles pas, à terme, l’acceptation sociale et populaire de l’existence des élus?

Décentralisation et Egalité des Territoires: la Réforme territoriale.

Le principal enjeu de l’organisation de nos collectivités territoriales réside dans leur mode de financement. Alors que la dotation de l’Etat baisse chaque année en raison des restrictions budgétaires, que les taux d’imposition des collectivités territoriales sont le plus souvent déjà élevés et que leurs taux d’endettement sont très importants, quelles marges de manœuvre financières reste-il aux collectivités pour remplir correctement leurs missions actuelles et plus encore les missions supplémentaires qui leur seront dévolues avec la réforme territoriale?

Vote obligatoire, Service Civil obligatoire, l’engagement citoyen doit-il s’imposer?

Si l’école reste le creuset de l’apprentissage de la citoyenneté, de la tolérance et de l’ouverture vers l’autre, elle n’a pas encore su faire pleinement aboutir sa promesse d’égalité des possibles entre tous les citoyens. De ce point de vue, le service militaire avait pour beaucoup de Français l’avantage d’offrir un temps où tous les citoyens se sentaient égaux entre eux et apprenaient à vivrent ensembles. Dès lors faut-il imaginer un service civil obligatoire?

Lorsque l’on analyse les différents scrutins ces dix dernières années, le taux de participation lors des élections partielles atteint des niveaux très faibles. Faut-il rendre le vote obligatoire?

Séparation des pouvoirs: Faut-il élire les juges?

L’élection des juges permettrait-elle de leur donner une véritable légitimité et indépendance tout en les rapprochant des citoyens?

N’y aurait-il pas un risque que les décisions prises par ces juges, scrutés par leur électorat, ne soit en fait prises en fonction de choix politiques en vue d’une élection ou d’une réélection?

Dès lors le juge qui prendrait une décision sera-t-il motivé par le fait qu’elle est juste et en accord avec la loi ou par le fait qu’elle plaira à ses électeurs?

Faut-il supprimer le 1er ministre?

Faut-il supprimer un Premier Ministre victime d’une position impossible, intrinsèque à l’organisation du pouvoir de la Vème République ou faut-il réhabiliter cette fonction fondamentale, garante du respect du pouvoir législatif Notre République changerait alors radicalement de nature.

Les partis politiques sont-ils encore utiles?

La crise des partis est le fruit d’un renoncement à leurs principes premiers: offrir une lecture politique de la société, et de son devenir, suffisamment cohérente pour rassembler autour d’elle des personnes qui en partagent les valeurs structurantes, plutôt que de rechercher la maximisation de son potentiel électoral.

Le non-cumul des mandats, l’introduction de plus de proportionnelle donnent-ils, au contraire, plus de perspectives aux partis politiques?

L’Etat a-t-il encore un sens en Europe?

Ne peut-on pas concevoir la construction d’une fédération européenne parallèle aux états, qui les respecte, sur lesquels elle s’appuierait créant des synergies et permettant une gestion plus efficace des affaires publiques?

Est-il possible de créer pacifiquement une alternative crédible à des organisations étatiques qui ont mis des siècles et traversées d’innombrables guerres pour enfin obtenir cette légitimité qui semble faire tant défaut à l’Europe actuellement?

Forum Républicain du PRG: Pour une République Moderne, 17/18/19 Octobre 2014, Paris.

M Manuel VALLS Premier Ministre, Me Sylvia PINEL Ministre du Logement de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité, Me Annick GIRARDIN Secrétaire d'état au Développement et à la Francophonie, M Thierry BRAILLARD Secrétaire d'état aux Sports, M Roger-Gérard SCHWATZENBERG Président du groupe RRDP, M Jean-Michel BAYLET Président du PRG, M Patrick MOUGE Responsable du Cercle PRG du Perreux-sur-Marne, M Charles KNOPFER Président départemental du PRG et la Fédération PRG du Val de Marne.
M Manuel VALLS Premier Ministre, Me Sylvia PINEL Ministre du Logement de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité, Me Annick GIRARDIN Secrétaire d'état au Développement et à la Francophonie, M Thierry BRAILLARD Secrétaire d'état aux Sports, M Roger-Gérard SCHWATZENBERG Président du groupe RRDP, M Jean-Michel BAYLET Président du PRG, M Patrick MOUGE Responsable du Cercle PRG du Perreux-sur-Marne, M Charles KNOPFER Président départemental du PRG et la Fédération PRG du Val de Marne.
M Manuel VALLS Premier Ministre, Me Sylvia PINEL Ministre du Logement de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité, Me Annick GIRARDIN Secrétaire d'état au Développement et à la Francophonie, M Thierry BRAILLARD Secrétaire d'état aux Sports, M Roger-Gérard SCHWATZENBERG Président du groupe RRDP, M Jean-Michel BAYLET Président du PRG, M Patrick MOUGE Responsable du Cercle PRG du Perreux-sur-Marne, M Charles KNOPFER Président départemental du PRG et la Fédération PRG du Val de Marne.
M Manuel VALLS Premier Ministre, Me Sylvia PINEL Ministre du Logement de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité, Me Annick GIRARDIN Secrétaire d'état au Développement et à la Francophonie, M Thierry BRAILLARD Secrétaire d'état aux Sports, M Roger-Gérard SCHWATZENBERG Président du groupe RRDP, M Jean-Michel BAYLET Président du PRG, M Patrick MOUGE Responsable du Cercle PRG du Perreux-sur-Marne, M Charles KNOPFER Président départemental du PRG et la Fédération PRG du Val de Marne.
M Manuel VALLS Premier Ministre, Me Sylvia PINEL Ministre du Logement de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité, Me Annick GIRARDIN Secrétaire d'état au Développement et à la Francophonie, M Thierry BRAILLARD Secrétaire d'état aux Sports, M Roger-Gérard SCHWATZENBERG Président du groupe RRDP, M Jean-Michel BAYLET Président du PRG, M Patrick MOUGE Responsable du Cercle PRG du Perreux-sur-Marne, M Charles KNOPFER Président départemental du PRG et la Fédération PRG du Val de Marne.
M Manuel VALLS Premier Ministre, Me Sylvia PINEL Ministre du Logement de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité, Me Annick GIRARDIN Secrétaire d'état au Développement et à la Francophonie, M Thierry BRAILLARD Secrétaire d'état aux Sports, M Roger-Gérard SCHWATZENBERG Président du groupe RRDP, M Jean-Michel BAYLET Président du PRG, M Patrick MOUGE Responsable du Cercle PRG du Perreux-sur-Marne, M Charles KNOPFER Président départemental du PRG et la Fédération PRG du Val de Marne.
M Manuel VALLS Premier Ministre, Me Sylvia PINEL Ministre du Logement de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité, Me Annick GIRARDIN Secrétaire d'état au Développement et à la Francophonie, M Thierry BRAILLARD Secrétaire d'état aux Sports, M Roger-Gérard SCHWATZENBERG Président du groupe RRDP, M Jean-Michel BAYLET Président du PRG, M Patrick MOUGE Responsable du Cercle PRG du Perreux-sur-Marne, M Charles KNOPFER Président départemental du PRG et la Fédération PRG du Val de Marne.
M Manuel VALLS Premier Ministre, Me Sylvia PINEL Ministre du Logement de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité, Me Annick GIRARDIN Secrétaire d'état au Développement et à la Francophonie, M Thierry BRAILLARD Secrétaire d'état aux Sports, M Roger-Gérard SCHWATZENBERG Président du groupe RRDP, M Jean-Michel BAYLET Président du PRG, M Patrick MOUGE Responsable du Cercle PRG du Perreux-sur-Marne, M Charles KNOPFER Président départemental du PRG et la Fédération PRG du Val de Marne.
M Manuel VALLS Premier Ministre, Me Sylvia PINEL Ministre du Logement de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité, Me Annick GIRARDIN Secrétaire d'état au Développement et à la Francophonie, M Thierry BRAILLARD Secrétaire d'état aux Sports, M Roger-Gérard SCHWATZENBERG Président du groupe RRDP, M Jean-Michel BAYLET Président du PRG, M Patrick MOUGE Responsable du Cercle PRG du Perreux-sur-Marne, M Charles KNOPFER Président départemental du PRG et la Fédération PRG du Val de Marne.

M Manuel VALLS Premier Ministre, Me Sylvia PINEL Ministre du Logement de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité, Me Annick GIRARDIN Secrétaire d'état au Développement et à la Francophonie, M Thierry BRAILLARD Secrétaire d'état aux Sports, M Roger-Gérard SCHWATZENBERG Président du groupe RRDP, M Jean-Michel BAYLET Président du PRG, M Patrick MOUGE Responsable du Cercle PRG du Perreux-sur-Marne, M Charles KNOPFER Président départemental du PRG et la Fédération PRG du Val de Marne.

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 17:42

Gilles Carrez

L’homme aux deux visages

Le FISC reproche au député UMP de ne pas avoir payé l’ISF (impôt sur la fortune).

Les faits : Gilles Carrez a appliqué à sa résidence principale du Perreux un abattement de 150 000 euros via une société civile immobilière. Or, cet abattement est illégal et lui a permis, fort opportunément, de ne pas payer l’ISF. Notre député encourt donc un redressement fiscal.

Sa défense ?

Gilles Carrez plaide sa « bonne foi » et déclare qu’il « ne savait pas » que les abattements ne s’appliquaient pas aux SCI.

Une énormité car il est, en 2007, l’auteur d’un amendement augmentant précisément le seuil de cet abattement !

Gilles Carrez déclare que « la loi fiscale est beaucoup trop complexe ».

Un comble car il est, depuis 2012, Président de la commission des finances !

Alors devons-nous vraiment nous en remettre à la seule « bonne foi » de Gilles Carrez ?

Un Président de la commission des finances ne devrait-il pas être exemplaire lorsqu’il s’agit de payer ses impôts ? Nous pensons que si !

Le cercle PRG du Perreux sur Marne

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 17:35

Le Figaro : la réserve parlementaire de 2013 (Le Figaro, Janvier 2014).

La répartition de cette enveloppe d'environ 90 millions d'euros, qui permet aux députés de financer à leur guise projets locaux et associations, est disponible sur le site de l'Assemblée.

Jusqu'en 2012, l'enveloppe était répartie «à la tête du client», privilégiant les parlementaires les plus capés. L'an passé, l'ancien président de l'Assemblée Bernard Accoyer (UMP) avait pu distribuer plus de 6,3 millions d'euros de subventions. L'ex-rapporteur de la commission des finances de l'Assemblée, Gilles Carrez (UMP), disposait d'une réserve de 3,1 millions d'euros.

Désormais, chaque Député bénéficie officiellement de 130.000 euros. Les membres du bureau de l'Assemblée nationale disposent d'une réserve de 140.000 euros, les vice-présidents de l'Assemblée nationale, les questeurs, les présidents de groupe, les présidents de commission de 260.000 euros, et le Président de l'Assemblée nationale de 520.000 euros.

Au final, les députés disposent en moyenne d'une réserve de 100.000 euros. Certains continuent à tirer leur épingle du jeu, comme Gilles Carrez, qui décroche la plus grosse enveloppe, dotée de 786.500 euros.

La réserve parlementaire favorise-t-elle le clientélisme? C'est la critique la plus récurrente formulée contre le système de la réserve parlementaire. Bon nombre d'élus ont en effet l'habitude de favoriser les communes de leur terre d'élection.

Lors des dernières élections municipales, cette tendance a été d'autant plus visible chez les 236 députés-maires que compte l'Assemblée. Plusieurs d'entre eux versent l'intégralité de leur réserve à leur commune mais Gilles Carrez a réservé 500.000 euros à sa commune du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), le reste de son enveloppe étant dédié à deux autres communes UMP de sa circonscription: Nogent -sur-Marne (100.000 euros) et Bry-sur-Marne (50.000 euros), dont le premier adjoint, Dominique Roblin, n'est autre que son suppléant à l'Assemblée.

l'Uni ,syndicat étudiant orientée à droite, a reçu 70.000 euros de Jean-François Copé et Gilles Carrez.

La mise en garde du Conseil de l'Europe

Un rapport publié par le groupe des États contre la corruption, qui dépend du Conseil de l'Europe, recommande une «réforme en profondeur» du système de la réserve parlementaire, afin de garantir «la transparence». Pour ne pas dire une suppression de la réserve, souhaitée par certains députés.

Le Greco dénonce notamment l'absence de contrôle, interne ou externe au Parlement , sur l'utilisation réelle de ces subventions. Et énumère les «risques» liés à la réserve: «clientélisme», «achats de voix», «conflits d'intérêts»... Tous les interlocuteurs rencontrés ont unanimement critiqué le principe de la réserve parlementaire, notent les auteurs du rapport.

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 17:32

FranceTV Info (24/07/2013).

Réserve parlementaire: le million d’euros oublié du député Gilles Carrez.

"Monsieur Spilbauer maire de la ville de Bry-sur-Marne apparaît dans la colonne 'transmetteur' d'une réserve parlementaire, sans être député ni sénateur."

Certains élus, non parlementaires, peuvent bénéficier d'une enveloppe de crédits : la répartition des crédits de la réserve parlementaire relève du pouvoir souverain des commissions des Finances des deux assemblées."

Ces subventions, sont toutes inscrites à la réserve de l'Assemblée nationale, et lorsque l'on interroge les maires ou mairies concernés, un nom revient régulièrement: le Rapporteur du Budget à l'époque, Gilles Carrez est le parlementaire qui a accordé 24 des 28 subventions pour lesquelles francetv info a obtenu une réponse. Ces subventions pèsent 1 144 321 euros des 1 262 321 euros alloués à des non-parlementaires, et s'ajoutent aux 3,8 millions accordés par le député du Val-de-Marne sous son nom.

Pourquoi ces crédits ne sont-ils pas aussi inscrits sur la réserve du Sénat, mais sur celle de l'Assemblée nationale ? "Il est probable qu'ils soient imputés sur le compte du rapporteur général du Budget de l'époque, c'est-à-dire Gilles Carrez",

L'ancien rapporteur du Budget s'est montré généreux avec quelques personnalités de droite, comme Jean Castex, secrétaire général adjoint de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy et maire de Prades (Pyrénées-Orientales), et de gauche, comme Christian Pierret, ancien ministre de Lionel Jospin et maire de Saint-Dié-des-Vosges (Vosges).

Gilles Carrez explique qu'il n'a fait que suivre les règles établies par ses prédécesseurs socialistes de 1997 à 2002. "A l'Assemblée, une fois que la répartition est faite entre les groupes parlementaires, il subsiste un reliquat, de l'ordre de 12 à 15 millions d’euros, développe-t-il. Ce reliquat est cogéré par le président de l'Assemblée nationale et par le rapporteur général du Budget."

Successeur de Gilles Carrez comme rapporteur général du Budget, le député socialiste de Meurthe-et-Moselle Christian Eckert confirme l'existence d'un reliquat. "La répartition se déroule tout au long de l'année, vous avez donc des dossiers abandonnés, d'autres minorés ou parfois majorés, en fonction des demandes."

Il ne comprend pas en revanche pourquoi la part du reliquat distribuée par son collègue n'a pas été enregistrée sous son nom: "A ce moment-là, il faut qu'il l'attribue en son nom”.

La présence d'élus locaux sur la liste de la réserve parlementaire révèle qu'en 2011, le député du Val-de-Marne n'a pas alloué 3,85 millions d'euros comme on le pensait, mais 4,99 millions d'euros.

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19 octobre 2014 7 19 /10 /octobre /2014 22:38

Forum du PRG: Christiane Taubira

Christiane Taubira, invitée à Paris lors du forum républicain du PRG axé sur la VIe République, a disserté autour de la question «faut-il élire les juges ?», elle a recueilli une standing ovation de 400 personnes au terme de son intervention d'une trentaine de minutes: un rappel de l'histoire de la magistrature et des relations «compliquées» entre l'institution judiciaire et le pouvoir exécutif. Elle a pointé les défauts de l'élection des juges : compétence non garantie, financement de la campagne électorale risquant d'influer sur la ligne politique des juges, danger de promesses «opportunistes». Et de conclure : «Il faut que le droit l'emporte sur toutes les passions».

Christiane Taubira a réussi à toucher la fibre radicale et Jean-Michel Baylet précisera : «Elle est chez elle au PRG. Elle est des nôtres à sa manière». Car même si Christiane Taubira n'est plus “encartée” au parti, elle revient toujours avec plaisir dans cette famille politique qui convient bien à son tempérament.

De nombreux invités étaient présents, de divers horizons parmi lesquels Rama Yade, venue du radicalisme, celui de droite, occupée par les «valoisiens».

Au nombre des thèmes abordés, celui un peu provocateur résumé en une question «faut-il supprimer le Premier ministre ?». Manuel Valls y apporta une réponse en concluant ce forum au côté du président du PRG.

FORUME REPUBLICAIN PRG
FORUME REPUBLICAIN PRG
FORUME REPUBLICAIN PRG
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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 17:04

La Sécurité, thème de campagne pour les élections municipales au Perreux-sur-Marne.

 

 

Il est certain que le sentiment de sécurité est un préalable au développement du lien social.

La protection des personnes et des biens est devenue  dans les élections, qu’elles soient municipales, régionales ou nationales,  un enjeu majeur au même titre que les thèmes de la fiscalité, de l’urbanisme et des actions sociales.

Les chiffres de la délinquance sont régulièrement contestés et leurs interprétations varient d’un ministère à l’autre, ou d’un institut d’étude à l’autre.

Les partis de gauche ont longtemps retardé leur conversion à la vidéo-surveillance ou vidéo-protection, et à armer les polices municipales, devenues la troisième force de sécurité du pays après l’armée et la police nationale.

Ce qui était tabou auparavant ne l’est désormais plus, c’est une évolution sociétale poussée par ses extrêmes, la crise, la précarité sociale, l’immigration, le communautarisme, en un mot la peur de l’autre qu’il soit étranger ou non.

Et rappelons-nous que dans les faits nous avons plus à faire avec des actes d’incivilité qu’avec des faits de grosse délinquance.

 

La vidéo-protection ne règle pas tous les problèmes, si tel était le cas ça se saurait. L’évaluation de son efficacité est très contestée et l’association des villes de France est  très nuancée sur son efficacité objective. Par ailleurs, la présence de la vidéo-protection génère des frais non négligeables de fonctionnement, qui cumulés d’année en année sont bien supérieurs au simple coût de leur installation.

Pour en apprécier l’utilité il nous faudra mener une enquête de victimisation  pour savoir si ces caméras apportent un réel sentiment de sécurité  et si elles ont fait baisser les actes de malveillance.

 Ce que l’on sait aujourd’hui c’est que là où les caméras ont été posté, elles ont conduit, au déplacement vers les rues avoisinantes de la problématique comme c’est le cas du trafic de drogue douce au pont de Mulhouse.

Jusqu’alors, elles n’ont pas permis de diminuer ni de prévenir les actes délictueux. Elles ont surtout été utiles pour la résolution de certaines enquêtes; c’est pour cela que la police nationale et le préfet ont fait pression sur la municipalité pour étendre le maillage des caméras de Nogent au Perreux.

Ce qui est à craindre avec ce système de surveillance c’est l’accroissement des actes de violence avec une surenchère par le port de casque, de cagoules, de gants comme cela c’est produit dans les grandes villes européennes comme Londres ou Nice qui comptabilisent le plus fort nombre de caméra par habitants.

 

 

Selon nous la présence de la police sur le terrain doit être renforcée dans les quartiers, et doit permettre une meilleure connaissance de la population par une police de proximité, c’est ce qui donne de bien meilleurs résultats. C’est pourquoi nous souhaitons orienter l’action de la police municipale vers la prévention avec :

1-un redéploiement de la police municipale dans tous les quartiers par un ilotage pédestre.

2-le déplacement du poste de police municipale vers ce qui apparaît aujourd’hui comme le quartier le plus sensible, c’est à dire le quartier de la gare. Il n’est pas utile que les deux postes de police (l’annexe de la police nationale et le poste de la police municipale)) soient situés en centre ville.

3-le renforcement de l’opération tranquillité vacances en concertation avec les patrouilles de la police municipale mais aussi nationale.

4-une optimisation des horaires.

 

 

 

Mais au volant sécuritaire doit s’adjoindre un volant préventif et nous souhaitons que des animateurs en charge de la jeunesse développent   « un service d’animation de proximité » :

1-par l’organisation de stages, de sorties de sensibilisation, de prévention, d’éducation, et de réunions publiques avec la population, le commissaire et les élus.

2- destinés à renouer des liens et à distiller des valeurs souvent oubliées ou qui n’ont pas été acquises.

3-ces actions pourront être menées en lien avec le Service prévention du Conseil Général, les services sociaux, la préfecture, les services de la justice, de la police nationale. Car il existe déjà beaucoup d’instances qui oeuvrent dans ce domaine.

4-comme offrir à l’autorité judiciaire les moyens d’une réparation des incivilités par leurs auteurs avec par exemple des travaux d’intérêt généraux sous le tutorat d’agents municipaux.

5-à cela il faut ajouter des stages de citoyenneté organisés et en relation avec le procureur pour les petits délits et la mise en place d’un travail sur le décrochage scolaire…

 

L’aspect prévention relève d’un équilibre fragile et peut même être couteux mais c’est une action essentielle à nos yeux et qui fait totalement parti de nos valeurs.

 Elle mérite d’être menée.

 

 

Il y a aussi un aspect important et qui rejoint le thème de l’urbanisme parce que l’on pourrait appeler « une occupation positive de l’espace urbain » avec :

1-une amélioration du système d’éclairage de certaines rues.

2-une approche collective des lieux par la pose de mobiliers urbains appropriés, la modification de la géographie de certains espaces.

3- la réappropriation de certaines zones pour des manifestations qui redonnent de la vie au quartier,

3- une extension des zones de circulation à 30 kms heure partout où c’est faisable avec des radars d’indication de vitesse.

4-la sécurisation de certains carrefours,

4-la création de parcours protégés pour les écoliers qui se rendent seuls dans les écoles.

5-la protection des points écoles aux abords des établissements scolaires pour la maternelle et le primaire, les collèges et le lycée.

6-la présence de médiateurs devant les collèges et les lycées.

7-la création de points dépose minute aux abords des écoles élémentaires.

 

 

 

 

 

 

Nous chargerons un élu de recueillir régulièrement les avis pour des diagnostics sécuritaires afin de faire le bilan des incivilités auprès :

1-des conseils de quartier.

2-des bailleurs sociaux.

3-il aura également en charge un rôle de médiation et de pacification des liens  entre les locataires et les usagers de l’espace public et communal.

 

 

 

 

Sur notre commune il nous faudra, en raison de sa particularité revisiter le plan de prévention des risques inondation ( PPRI) et aussi celui du plan canicule.

 

 

 

 

 

Pour conclure, si la sécurité relève de la responsabilité de l’état en tant qu’action régalienne, ce thème ne peut pas se limiter à simplement :

1-renforcer l’action de la BAC, ce qui n’est pas de la compétence de la commune.

2-faire que la justice soit plus ferme en sanctionnant d’avantage et sans faiblesse la récidive, ce qui n’est pas de la compétence de la commune.

Ou bien encore à :

3-étendre la vidéo-surveillance aux quartiers populaires.

4-limiter l’accès de notre commune à une certaine catégorie de population.

5-lutter contre la dénaturation de la famille par (le communautarisme et la théorie du genre)…mais là c’en est trop.

 

Nous PS-PRG pensons que la Sécurité est un sujet trop sérieux  et un enjeu essentiel pour qu’il ne soit question que de répressions et d’exclusions…

 

Patrick Mouge, élu PRG pour la liste PS-PRG «  Un autre avenir pour le Perreux-sur-Marne. »

 

 

 

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 23:45

 

Théorie du genre : une sortie scolaire annulée dans le Val-de-Marne

La sortie au théâtre des enfants du Perreux (Val-de-Marne) est annulée. La mairie n'approuve pas la thématique de la pièce.

« La princesse qui n'aimait pas les princes » est une pièce jouée pour la première fois cette semaine au Pocket Théâtre, à Nogent-sur-Marne.

Inspirée d'un conte pour enfants, elle met en scène les amours « extra » ordinaires d'une princesse qui repousse ses prétendants pour les beaux yeux d'une fée. Un spectacle soutenu par le conseil régional d'Ile-de-France.

La représentation de mercredi  était réservée à 50 enfants du centre de loisirs du Perreux-sur-Marne auprès desquels  devait s’organiser un atelier de sensibilisation. Mais la directrice a été contrainte d'annuler la sortie sans concertation, car la municipalité lui a dit que « la thématique bloquait », rapporte le metteur en scène, Delphine Orléach. « Notre pièce est censurée, alors que c'est avant tout un outil permettant de répondre aux interrogations des enfants, et de parler d'homosexualité avec humour. »

 

 Opposé au mariage pour tous, le député-maire Gilles Carrez (UMP) avait pourtant été le premier élu du Val-de-Marne à célébrer l'union d'un couple homosexuel masculin. Contacté, il renvoie la balle à ses services. « Nous avions eu une proposition pour ce spectacle, mais nous n'avions rien signé », argue le responsable des services scolaires et périscolaires. Tout en ajoutant : « Il y a des choses qui interrogent. Certaines thématiques n'entrent pas dans notre contenu pédagogique. »

 

Les parents d'élèves sont divisés :

 « La mairie n'a pas fait ce choix à la suite d'une réaction des familles », affirme la présidente de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public du Val-de-Marne (PEEP) : «  nous souhaitons que l'éducation sexuelle reste un domaine réservé à la famille. »

« Cette pièce est avant tout une oeuvre d'art, juge pour sa part le responsable national des parents de la FCPE. Que le maire impose à tout le monde ses vues est dangereux. »

 

Il y a dans cette polémique une problématique incomprise. L’amour n’est pas équivalent de la sexualité et ne se résume donc pas à l’acte sexuel entre deux personnes consentantes.

Rappelons à cette occasion que l’amour depuis Platon peut se décliner en une triade : l’amour que l’on a pour ses enfants,  l’amour que l’on a pour ses amis, et l’amour qu’une personne peut ressentir pour une autre personne dans le cadre d’un couple. Il est donc de nature hétérosexuelle ou homosexuelle.

Rappelons à cette occasion que l’homosexualité  depuis Freud est qualifiée de primaire quand une personne en aime une autre du même sexe et quelle est qualifiée de secondaire quand cette homosexualité correspond à un désir sexuel. L’objet du désir n’est alors pas le même.

Sexe et amour ne sont pas équivalents : il peut y avoir du sexe sans amour, de l’amour sans sexualité et de l’amour qui s’accompagne de relations sexuelles.

Il est regrettable que la décision prise sans concertation par l’équipe municipale de la majorité alimente une thématique d’exclusion des choix culturels et qu’elle s’ordonne en garant d’une bonne pensée.

Patrick MOUGE, élu PRG, conseiller municipal.

 

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 23:48
CHARTE D'ENGAGEMENT AU PRINCIPE LAÏQUE
Elections municipales 2014
La laïcité occupe une place centrale au cœur de notre République et des valeurs
du Parti Radical de Gauche.
Elle se vit, au quotidien, dans nos villes et nos villages et a pour principaux acteurs les collectivités et les élus locaux.
Souvent mentionnée et invoquée, elle demeure pourtant méconnue de nos concitoyens et de certains élus.
Alors que la loi de 1905 constituait une loi d’équilibre dans l’application du principe de séparation des
sphères publique et privée et de sécularisation de l’Etat, elle est de surcroit régulièrement
caricaturée.
Le Parti Radical de Gauche propose donc, avec cette charte, un support  à destination des
candidats et des élus locaux qui veulent faire vivre une laïcité qui rassemble.
Nous considérons que la laïcité n’a pas besoin d’être qualifiée, ni amendée, mais
seulement d’être expliquée et appliquée.
Elle permet l'exercice de la citoyenneté,en conciliant la liberté de chacun avec l’égalité et la fraternité.
La présente charte engage donc les candidats et les candidates qui la signeront à respecter
et à promouvoir la laïcité, qui constitue la colonne vertébrale de nos valeurs
républicaines.
Par la présente, si je suis élu(e) et dans le cadre de mon mandat:
1. Je m’engage à garantir le libre exercice des cultes au sein de ma commune. Les hommes et les femmes
sont libres de croire ou de ne pas croire.
2. Je m’engage, en application de l’article 2 de la loi de 1905, à ne reconnaître, ne salarier ni subventionner aucun culte. Je m’engage donc à ne privilégier ni discriminer aucune religion et à ne participer à la
construction d’aucun lieu de culte, sauf dans les cas prévus par la législation.
3.Je m’engage à respecter et faire respecter la Laïcité et notamment la loi de 1905 par les fonctionnaires, les élus et tous les établissements dépendants de ma collectivité locale. Notamment dans les établissements médico-sociaux , dans les cimetières, lors des activités sportives, culturelles et péri scolaires (cantine, sorties accompagnées, centres aérés...).
4. Je m’engage à afficher la «Charte de la laïcité dans les services publics» et à la faire appliquer dans chaque service et direction de ma collectivité et assurer une formation destinée aux élus et aux fonctionnaires de mon territoire
5.Je m’engage à mettre en place dans ma commune un Conseil de la laïcité dont la mission sera de s’assurer du respect de la laïcité dans tous les services publics.
6.Je m’engage à célébrer les mariages entre personnes de même sexe, en application de la loi du 17 mai 2013, et à célébrer des parrainages républicains lorsque cela est demandé par des familles.
7.Je m’engage à refuser les reports de séances des Conseils municipaux ou du Conseil d'EPCI en raison de fêtes religieuses non fériées.
8.Je m’engage à ne voter des subventions qu’aux crèches assurant un service public continuet respectant le principe de neutralité de l’accueil des enfants (absence de signes religieux au sein de l’établissement, participations aux commissions d’attribution des places en crèche, ouverture tous les jours ouvrés).
9.Je m’engage à vote rcontre les baisses de loyers injustifiées, les aides financières et les prêts de salles municipales au profit d’associations cultuelles et d’établissements scolaires confessionnels.
10.Je m’engage à ne participer à aucun office religieux à l’intérieur ou à l’extérieur d’établissements cultuels, en tant qu’élu de la République, à l’occasion des cérémonies officielles (11 novembre, 8 mai...).
11.Je m’engage à organiser des événements de célébration de la Journée de la laïcité, chaque 9 décembre dans ma collectivité et dans les écoles afin de faire connaitre cette valeur fondamentale de la République.
12.Je m’engage à encadrer les manifestations religieuses sur la voie publique, en étant particulièrement vigilant aux risques d’atteinte à l’ordre public.
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