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14 mai 2017 7 14 /05 /mai /2017 18:07

À l’issue de la dernière séance du conseil municipal de 2016, l’élu de l’extrême droite a présenté, au nom de son parti, un vœu tendant à l’approbation d’une charte intitulée : « Ma commune sans migrants », engageant chaque commune à s’opposer à la venue de migrants sur son territoire. Nous nous réjouissons que ce vœu ait été rejeté à une écrasante majorité par le conseil municipal.

 

Un tel vœu est en effet une insulte à l’histoire de notre pays et de notre commune. On pouvait lire dans la Constitution de 1793 que : « Tout étranger âgé de 21 ans, domicilié en France, qui  y vit de son travail, ou acquiert une propriété ou épouse une française ou adopte un enfant ou nourrit un vieillard et jugé par le corps législatif d’avoir bien mérité de l’humanité, est admis à l’exercice des droits des citoyens français. »

 

Les uns fuient la guerre de Syrie, du Soudan ou d’Erythrée, d’autres fuient la famine. Ils sont chrétiens, musulmans, yézidi ou athées. Certains, en Europe, fuient la crise économique.

 

Bien sûr il faut des garanties sur le parcours  de ces réfugiés et sur leur volonté d'intégrer notre pays.  Mais comment peut-on croire que la grande majorité de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants viendraient chez par choix délibéré quand on sait que trois-mille-six-cent d'entre eux sont morts noyés dans la Méditerranée depuis le début de l'année. Il n’y a pas lieu de les traiter comme des pestiférés.

 

Malheureusement tout est bon jusqu’à l'ignominie pour capter des voix.

 

« Le patriotisme, c’est l’amour des siens, le nationalisme, c’est la haine de l’autre », disait Romain Gary. La pensée de l’extrême droite  est à cet égard moyenâgeuse. Elle  va à l’encontre de ce qui fait pour nous la qualité principale de l’homme, l’humanisme.

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14 mai 2017 7 14 /05 /mai /2017 18:00

Nous remercions les électeurs qui par leur bulletin de vote ont permis à la démocratie de triompher au niveau national afin que soient garanties nos libertés dans un souci d’égalité et de fraternité. Mais nous voulons rappeler ici que la commune reste pour ce faire un échelon essentiel par son rôle dans les domaines social et sanitaire, en matière d’aide aux personnes âgées, d’accueil de la petite enfance, de logement, d’insertion, d’emploi, de prévention de la délinquance et de lutte contre toutes les formes d’exclusion. Les handicaps sociaux se cumulent du fait de la relégation dans certains quartiers, contre quoi il faut lutter. La nouvelle donne politique qui voit se brouiller le clivage entre droite et gauche pourrait générer une perte accrue de repères. Le risque existe d’une « panne politique » d’acteurs centraux dont dépend le sort de sujets aussi cruciaux que la dépendance, les services sociaux, le service public en général. L’échelon communal doit rester dans ce contexte un socle porteur des vertus du « local » et du « terrain. » Il nous faut plus que jamais faire valoir la nécessité de garantir à cet échelon de proximité les contributions financières et les moyens humains qui lui sont nécessaires, alors que les dotations se réduisent et risquent  de continuer à s’amoindrir. Au-delà de la capacité à gérer de façon cohérente toutes les formes d’aide, ce qui est en jeu est la capacité à favoriser la citoyenneté et la participation à la vie publique. L’action sociale et médico-sociale contribue de façon déterminante à la cohésion du  tissu social, par la prise en charge et la reconnaissance de tous ceux, de plus en plus nombreux, qui sont en dehors du marché du travail et dont l’insertion sociale ne passe plus par l’emploi.

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14 mai 2017 7 14 /05 /mai /2017 17:48

Proposition pour lutter contre la spéculation immobilière à un moment clé de la transformation du paysage urbain au Perreux sur Marne.

 

La commune devra se doter d’un organisme foncier solidaire (OFS) : dispositif  pour lutter contre la spéculation immobilière.Il s’agit de créer des logements en accession à la propriété, destinés aux ménages modestes et qui resteront abordables à perpétuité.

 

Le terrain est acquis par la commune ou par un Etablissement Public Foncier (EPF) à l’aide d’un prêt à très long terme (à quarante, soixante ans et jusqu’à quatre-vingt-dix-neuf ans), consenti par la Caisse des dépôts, ce qui permet de lisser son prix sur au moins deux générations.

 

 Le loyer foncier acquitté par la famille ainsi logée devrait être d’un euro par mètre carré et par mois, voire moins.La contrepartie à cette accession à prix cassé est que le propriétaire de l’appartement – dont c’est l’habitation principale, personnelle et unique – ne pourra le revendre qu’à un ménage répondant aux critères de ressources, proches du barème HLM, auxquels il était lui-même soumis, et à un prix encadré.

 

Le nouveau prix de vente sera équivalent au prix initial revalorisé de l’inflation, éventuellement majoré des travaux intervenus entre-temps et d’une petite plus-value fixée par l’OFS.

 

Le prix, très en dessous du marché, reste éternellement accessible pour les générations successives d’acquéreurs modestes qui, en partant, récupèrent au moins le capital qu’ils ont emprunté et remboursé.

 

La formule fonctionne d’autant mieux dans les zones chères comme ici au Perreux sur Marne, où le prix du terrain compte jusqu’à 30 %, voire 50 %, du prix global : c’est un outil de mixité sociale pour réinstaller des familles dans les centres ville et permettre aux enfants des Perruxiens qui le souhaitent de continuer à vivre sur la commune.

 

Ce nouveau statut de propriétaire tout en étant que locataire du terrain n’empêche nullement le bénéficiaire d’être pleinement chez lui, d’y engager des travaux et même de le céder à ses enfants…

 

Les relations entre l’OFS et les copropriétaires sont fixées par un bail dit « réel solidaire » (créé par la loi Macron) de très long terme, quarante ou soixante ans, qui repart pour sa durée initiale à chaque mutation, de telle sorte qu’il ne perd jamais sa valeur.

Le concept de logement perpétuellement abordable, où le foncier est soustrait au marché, est né aux Etats-Unis dans les années 1980. Appelé Community Land Trust (CLT), il a été expérimenté par l’ex-candidat à l’investiture démocrate, Bernie Sanders, dans sa ville de Burlington (Vermont), en 1984. Son projet immobilier gère désormais 2 500 logements.

Les Etats-Unis comptent 250 CLT, à la tête, chacun, de 800 à 1 000 logements en moyenne : le conseil d’administration d’un CLT est constitué d’un tiers de membres des pouvoirs publics, d’un tiers d’habitants et d’un tiers de la société civile, associations riveraines… la version française (Lilles ou Biarritz) n’a pas repris ce mode de gouvernance et est aux seules mains des collectivités locales, ce qui peut évoluer.

 

Patrick Mouge, conseiller municipal PRG, Mars 2017

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 12:43

 Novembre 2016 :  Article P.MOUGE, conseiller municipal PRG contre la politique communale FN

 

À l’issue de la dernière séance du conseil municipal, l’élu de l’extrême droite a présenté, au nom de son parti, un vœu tendant à l’approbation d’une charte intitulée : « Ma commune sans migrants », engageant chaque commune à s’opposer à la venue de migrants sur son territoire. Nous nous réjouissons que ce vœu ait été rejeté à une écrasante majorité par le conseil.

 

Un tel vœu est en effet une insulte à l’histoire de notre pays et de notre commune. On pouvait lire dans la Constitution de 1793 que : « Tout étranger âgé de 21 ans, domicilié en France, qui  y vit de son travail, ou acquiert une propriété ou épouse une française ou adopte un enfant ou nourrit un vieillard  et jugé par le corps législatif d’avoir bien mérité de l’humanité, est admis à l’exercice des droits des citoyens français. »

 

Les uns fuient la guerre de Syrie, du Soudan ou d’Erythrée, d’autres fuient la famine. Ils sont chrétiens, musulmans, yézidi ou athées. Certains, en Europe, fuient la crise économique.

 

Bien sûr il faut des garanties sur le parcours  de ces réfugiés et sur leur volonté d'intégrer notre pays.  Mais comment peut-on croire que la grande majorité de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants viendraient en Europe par choix délibéré quand on sait que trois-mille-six-cent d'entre eux sont morts noyés dans la Méditerranée depuis le début de l'année. Il n’y a pas lieu de les traiter comme des pestiférés.

 

Malheureusement tout est bon jusqu’à l'ignominie pour capter des voix.

 

« Le patriotisme, c’est l’amour des siens, le nationalisme, c’est la haine de l’autre », disait Romain Gary. La pensée de l’extrême droite  est à cet égard moyenâgeuse. Elle  va à l’encontre de ce qui fait pour nous la qualité principale de l’homme, l’humanisme.

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 12:39

Octobre 2016 : Article PRG, à partir de l’intervention du Député Roger Gérard Schwartzenberg

Patrick MOUGE, conseiller municipal PRG, Le Perreux sur Marne.

 

 

 

En cette rentrée, la décision de fermer les voies sur berge au trafic automobile, prise par la Ville de Paris, soulève de nombreuses réactions parmi les communes proches. Les conséquences de cette fermeture sur la circulation au sein de ces dernières, qui n’ont d’ailleurs pas été consultées, n’émeuvent guère la première. Au Perreux, le conseil municipal a adopté en juin un vœu appelant à une concertation et à un complément d’étude  et demandant que la ville de Paris sursoie à sa décision.  Les décisions prises d’enchaîner en cette même rentrée les travaux sur les deux ponts nous reliant à l’autre rive de la Marne, celui de Bry et celui de Nogent ne vont cependant pas être non plus de nature à faciliter la vie des automobilistes perreuxiens. L’intérêt de ces opérations n’est certes pas discutable. La Ville de Paris souhaite légitimement réduire dans la capitale la pollution de l’air dont le trafic automobile est un des responsables. Réduire la congestion des axes routiers est tout autant souhaitable.  Paris, qui dit ne pouvoir attendre, comme certains le souhaiteraient, l’amélioration des transports collectifs promise par le Grand Paris, pourrait peut être raccourcir sa période de test de six mois. C’est pour nous cette amélioration des transports collectifs qui doit rester à tous égards l’objectif premier auquel s’attacher en matière de transports. Elle seule peut garantir que les pollutions en tous genres et la congestion puissent être contenues dans des limites acceptables.

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 12:30

Septembre 2016 : Article Prévention crue de Marne.

Patrick Mouge, conseiller municipal PRG, Le Perreux sur Marne.

 

Après l’épisode de crue que la Seine vient d’engendrer, la majorité des personnes riveraines de la Marne dans  notre commune, n’aura rien changé à sa façon de vivre parce que leurs maisons n’ont pas été touchées, que le temps va passer et que l’oubli fera son travail de mise à distance du danger. La méconnaissance qu’à l’exception de rares anciens les riverains ont du risque, n’en sera pas améliorée.

Nombre de sinistrés disent avoir été surpris par la rapidité de la crue, contrastant avec le comportement familier du cours d’eau qu’ils pensaient régularisé et protégé par les améliorations apportées en amont par les bassins de rétention.

Pourquoi affoler les populations, nous direz-vous, puisqu’en cas d’alerte, la préfecture préviendra les maires en les informant de l’intensité prévisionnelle de l’épisode. Ceux-ci feront bien sûr tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas voir leur responsabilité engagée et leur commune attaquée devant les juges.

Mais l’occurrence d’une crue ne ressemble pas aux précédentes. La prochaine prendra comme toujours de court les riverains comme les services publics. Il faut s’y préparer mieux.

Un message d’alerte ne peut avoir un réel effet sur la population que si chacun se sent concerné par le risque. Outre la clarté et la précision des informations, leur personnalisation est indispensable. Des correspondants volontaires dans les quartiers inondables, formés à cette fin, pourraient recevoir des informations plus précises et les relayer, voire jouer un rôle officiel dans la vigilance à entretenir localement à l’égard du cours d’eau.

Formant un réseau local d’information, ces correspondants de quartier, sortes d’« acteurs intermédiaires », seraient des référents pour les pouvoirs publics aussi bien que pour les riverains.

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5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 13:57

LE REVENU INCONDITIONNEL DE BASE, POUR TOUS.

L’état verse une rente à chaque citoyen de la naissance à la mort, actif ou inactif, ou travailleur étranger présent sur le territoire depuis plus de cinq ans.

Les pays bas l’expérimente et la Finlande l’envisage en 2017, alors que la Suisse le propose en referendum.

Quel montant pour cette rente ? :

. 800 €/ mois en supprimant les aides sociales.

. 550€/mois en conservant l’assurance chômage et la retraite.

L’idée du revenu universel repose sur deux visions :

. Une vision sociale : l’état providence assure à tous le minimum vital, en conséquence moins de pauvreté, d’inégalités et d’ostracisme.

. Une vision libérale : l’état verse à tous une aide unique qui remplace toutes les allocations sociales, en conséquence moins de bureaucratie et d’interventionnisme : ceux qui perçoivent cette rente sans en avoir besoin en raison de revenus liés à une activité, sont prélevés automatiquement du même montant que la rente versée.

Le financement est assuré par le transfert des aides sociales et en refondant le système des impôts.

Les arguments qui s’opposent à cette nouvelle redistribution de la richesse, liée au PIB, serait de favoriser l’inactivité : ce sont les mêmes arguments qui ont prévalu à l’époque de l’instauration des congés payés ou de l’instauration des protections sociales pour le chômage, les accidents du travail ou la maladie.

Comme cette rente est versée à tous, sans condition de ressources, elle est compatible avec une activité rémunératrice comme le salariat, les revenus du travail, financières, etc.…A chacun de vivre à la hauteur de ses moyens et de ses exigences. Elle donne du temps à ceux qui veulent vivre autrement que par une contrainte liée au monde du travail : cette rente permet par exemple d’avoir plus de disponibilités pour des engagements politiques, sociétaux, familiaux, artistiques, associatifs . C’est une révolution de nature existentielle.

Patrick MOUGE, cercle PRG, Le Perreux sur Marne.

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5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 13:49

Le Vélib au Perreux sur Marne, une chance à saisir très bientôt.

Le succès du système de vélos en libre-service parisien, lancé en 2007, a fait la démonstration de son intérêt. Le Vélib est aussi présent au-delà du périph’, dans des villes de la très proche couronne. Hélas pas dans la nôtre. Mais en février 2017, le contrat d’exploitation conclu par la Ville de Paris avec Decaux arrive à échéance. Un nouvel appel d’offre doit être lancé. C’est l’occasion pour la capitale d’associer de nouvelles collectivités, plus éloignées, pour accueillir ce service. Dans ce contexte, le conseil départemental du Val-de-Marne a, à l’unanimité, décidé d’adhérer en qualité de membre fondateur au syndicat d’études mixtes Vélib’ Métropole. Neuf villes sont concernées par la nouvelle extension, dont Le Perreux-sur-Marne.

Ne laissons pas passer cette chance. Le Vélib’ est un système de location en libre-service simple à utiliser. Rien de plus facile que de décrocher un vélo, après s’être identifié sur la borne, d’un point d'attache d’une station Vélib’, par exemple au RER A de Neuilly plaisance, puis de le raccrocher, une fois le trajet terminé, sur un point d'attache libre de n'importe quelle autre station Vélib’, qui pourrait être au RER E de Nogent-le Perreux.

Ce sera pour nous une grande satisfaction que notre commune prenne de la sorte rang parmi celles qui œuvrent au recul de la part des déplacements motorisés, sources de nuisances et de pollution. Il n’en fera que mieux y vivre encore. La valorisation des lieux de charme comme les bords de marne n’en sera que mieux assurée. L’activité économique ne pourra que s’en mieux porter avec des retombées pour les commerces de proximité, les restaurants et guinguettes et les activités touristiques à retrouver et à développer.

Patrick MOUGE, cercle PRG, Le Perreux sur Marne.

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5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 13:47

Au mois de Janvier, la commune a inauguré un petit ensemble de logements sociaux avenue du Général de Gaulle. Cette opération est le fruit d’une préemption exercée par le préfet alors que la ville s’était vue privée de son droit en la matière. Initialement prévue comme une opération privée menée par un important groupe de promotion immobilière, elle s’est transformée grâce à cette préemption en une opération confiée à un promoteur à vocation sociale. Les élus de droite du conseil départemental voudraient que ne soient plus attribuées de subventions au titre du logement social aux villes qui ont plus de 30% de tels logements. Cela semble cohérent mais devrait être compensé par un effort sérieux de rééquilibrage des villes qui n’ont pas atteint l’objectif légal de 25%. Le Perreux fait partie de ces villes avec ses 8% et se situe encore bien loin des obligations fixées par la loi. Les mêmes élus de droite du conseil départemental demandent à chacun de prendre sa part du fardeau mais à l’échelon local on rechigne encore pour des raisons électorales tout en regrettant que la spéculation immobilière empêche les enfants des Perreuxiens de pouvoir se loger dans la commune. Tout en nous réjouissant de voir se réaliser des opérations telles que celle de l’avenue du Général de Gaulle, encore trop peu nombreuses, nous réaffirmons la nécessité d’une politique immobilière à vocation sociale ambitieuse, sans qu’il soit nécessaire d’en venir à l’exercice d’une tutelle par le préfet, dans le cadre d’un PLU élaboré en concertation avec la population. La construction comme la transformation de petits immeubles à taille humaine est possible. Une certaine densification raisonnée des grands axes, ainsi que le veulent les objectifs du Grand Paris, est de nature à permettre de corriger la pénurie de logements à prix abordable que nous dénonçons depuis longtemps. Pour une fois et ce n’est pas coutume, nous nous associons, mais c’est pour la bonne cause, à certains souhaits qu’expriment des élus départementaux de droite.

Patrick MOUGE, cercle PRG, Le Perreux sur Marne.

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5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 13:43

L’agriculture « bio » est un peu à l’échelon national ce qu’est le logement social à l’échelon de notre commune : 5% de production agricole « bio » actuellement en France quand il en est prévu 20% à l’horizon 2020 ; 8% de logements sociaux au Perreux aujourd’hui alors qu’il en faudra selon la loi 25% fin 2025.

Pour être cohérente, la consommation bio doit se faire en circuit court, économe en énergie, avec un bilan carbone réduit. Il nous faut insister sur cette nécessité pour nos écoles primaires d’introduire progressivement dans les repas, des aliments issus de l’agriculture biologique en circuit court. Les emplois ainsi mobilisés ne sont pas délocalisables et viennent au secours d’une profession en difficulté comme le montrent les manifestations récentes d’agriculteurs. Le plateau Briard pourrait devenir un haut lieu de la production agricole de qualité et fournir des aliments « bio » à nos écoles, pour peu que tout le monde y mette du sien à tous les échelons : la commune, le département, le territoire, la métropole, la région et l’Etat. Nous souhaitons que les appels d’offre qui doivent permettre de renouveler l’approvisionnement en produits frais de nos écoles par le biais de la cuisine centrale en tiennent compte. Il existe trop d’incertitudes sur les risques que fait peser sur notre santé l’alimentation issue de l’agriculture intensive, aujourd’hui en panne car concurrencée par des pays à main d’œuvre peu rémunérée. Soyons réalistes et visionnaires. Le salon de l’agriculture a fermé ses portes mais il n’est pas trop tard pour faire, ensemble, le pari d’une conversion rapide de notre production agricole vers une alimentation saine, maîtrisée et de qualité. Nos enfants nous en seront reconnaissants dans l’avenir.

Patrick MOUGE, cercle PRG, Le Perreux sur Marne.

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